Tolérance et non-discrimination

Le racisme, la xénophobie et d’autres formes d’intolérance continuent de menacer la sécurité dans les sociétés de plus en plus diverses de la région de l’OSCE. L’Organisation consacre donc à la promotion de la tolérance et de la non-discrimination des ressources et des efforts qui renforcent le sentiment de sécurité dans ses États participants.

Le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme (BIDDH) de l’OSCE a constitué un ensemble de ressources et de programmes pour sensibiliser à la discrimination, aux crimes de haine, à l’antisémitisme et à d’autres formes d’intolérance, y compris à l’égard des musulmans, des chrétiens et des membres d’autres religions. En donnant des conseils de politique générale et en dispensant une formation aux agents des forces de l’ordre et aux éducateurs, le Bureau s’emploie à renforcer la capacité des gouvernements de prévenir ce problème et d’y faire face. Le BIDDH s’attache également à accroître l’aptitude de la société civile à assurer un suivi des crimes et des incidents motivés par la haine et à en rendre compte.

Un certain nombre d’opérations de terrain de l’OSCE œuvrent dans le domaine de la tolérance et de la non-discrimination en menant notamment les activités suivantes :

• Coopération avec les chefs religieux, les jeunes et les responsables scolaires en vue de promouvoir la tolérance, le dialogue interconfessionnel et l’acceptation de la diversité ;
• Octroi de conseils aux institutions pour l’amélioration et l’application de politiques anti-discrimination ;
• Aide pour rendre les institutions et la société civile mieux à même de lutter contre les discours de haine ;
• Collaboration avec les institutions luttant contre la discrimination pour aider à mettre en œuvre les cadres juridiques en faveur de l’égalité pour tous ;
• Programmes de formation à l’intention des juges et des procureurs ;
• Aide pour l’élaboration de lois et de politiques, pour les activités de recherche et la communication avec le public ;
• Renforcement des capacités pour les juristes; et
• Préservation des identités ethniques, culturelles, linguistiques et religieuses des membres des minorités.